Disponible à l’écoute à l’Auditorium Hi-Fi Rennes

L’excellence italienne réinventée

Lorsque Sonus Faber dévoile une nouvelle génération, ce n’est jamais une simple évolution. C’est une réinterprétation complète de ce que doit être une enceinte d’exception. Les Sonetto VIII G2 incarnent cette philosophie : elles ne se contentent pas de reproduire le son, elles le sculptent.

Dans la tradition des luthiers de Vicence dont s’inspire la marque depuis sa création, chaque Sonetto VIII G2 est façonnée avec une attention méticuleuse aux détails. L’étrave de bateau caractéristique, devenue signature de la maison, trouve ici son expression la plus aboutie.

Un design qui transcende la fonction

La première rencontre avec les Sonetto VIII G2 est visuelle avant d’être sonore. Imposantes avec leurs 1,19 mètre de hauteur et leurs 45 kilogrammes respectives, elles affirment une présence sculpturale dans l’espace d’écoute.

Le choix des finitions reflète l’exigence du constructeur italien : laqué noir profond, wengé sombre ou noyer chaleureux. Chaque essence de bois est sélectionnée, travaillée, vernie en quinze couches successives. L’entourage des haut-parleurs, recouvert de cuir véritable, ajoute une dimension tactile et luxueuse rarement vue à ce niveau de prix.

Ces enceintes ne sont pas conçues pour se faire discrètes. Elles assument leur statut d’objet d’art sonore et demandent l’espace nécessaire pour s’exprimer : une pièce d’au minimum 30 m² leur permettra de déployer pleinement leur potentiel.

 

L’architecture d’une vraie trois-voies

Sous l’élégance du coffret se cache une conception acoustique sans compromis. La Sonetto VIII G2 est une authentique trois-voies équipée de quatre haut-parleurs, chacun optimisé pour sa bande de fréquences.

Le grave est confié à deux transducteurs de 200 mm en fibre de cellulose, montés sur des châssis en aluminium moulé d’une rigidité exceptionnelle. Chargés dans leur propre cavité bass-reflex, dont l’évent rayonne à 360° sous l’enceinte, ils descendent jusqu’à 33 Hz avec une maîtrise remarquable. Pas de grave envahissant, mais une assise profonde, articulée, capable de restituer le souffle d’une contrebasse comme le coup de grosse caisse d’un orchestre symphonique.

Le médium bénéficie d’un traitement particulier. Sonus Faber a développé spécifiquement pour les Sonetto V et VIII un transducteur de 165 mm équipé d’une membrane « Camelia » blanche en fibre de cellulose. Sa suspension asymétrique en forme de motif floral n’est pas qu’un choix esthétique : elle brise les modes circulaires parasites et améliore la linéarité du mouvement. Placé dans une charge close sculptée en liège aux formes ondulantes, ce haut-parleur filtré entre 350 et 2 500 Hz offre une présence vocale saisissante.

L’aigu revient au superbe tweeter DAD (Damped Apex Dome) de 28 mm, isolé du coffret par un joint viscoélastique pour éliminer toute perturbation. Filtré à 2,5 kHz, il délivre une extension aérienne sans la moindre agressivité.

La base en composite de béton n’est pas un détail : elle ancre l’enceinte, minimise les vibrations parasites et, équipée de pointes de découplage, optimise le transfert d’énergie vers le sol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’installation : un dialogue avec l’espace

Les Sonetto VIII G2 récompensent l’attention portée à leur placement. À l’Auditorium, nous les avons écartées de trois mètres et avancées d’au moins 80 centimètres du mur arrière. Ce recul permet au bass-reflex ventral de s’exprimer sans confusion avec les réflexions murales.

Elles demandent également à être associées à une électronique à la hauteur de leur potentiel. Un amplificateur de qualité, capable de délivrer du courant, est indispensable. Dans notre configuration d’écoute, elles sont couplées à l’amplificateur Audio Research I/50 pour une synergie remarquable, ou à une chaîne Naim pour explorer une signature plus incisive.

 

L’écoute : quand les enceintes disparaissent

Les trois caches magnétiques en jersey noir dissimulent les haut-parleurs. Une fois l’écoute commencée, ils deviennent superflus : les Sonetto VIII G2 s’effacent littéralement.

Dès les premières notes, l’ampleur de la scène sonore impressionne. Large, profonde, holographique. Les instruments se positionnent avec une précision tridimensionnelle. Chaque musicien occupe son espace propre.

On perçoit la texture, les harmoniques, la matière même du son. Les VIII offrent une octave supplémentaire de profondeur et surtout une tenue dynamique supérieure dans les passages complexes.

La « chaleur » caractéristique de Sonus Faber n’est jamais une coloration excessive. Elle se marie à une transparence et une définition remarquable, héritées de la génération G2. Le médium est plus précis, moins voilé que sur les modèles précédents, tout en conservant cette musicalité qui fait l’ADN de la marque.

Sur les cymbales d’un enregistrement de Bill Evans, les transitoires sont rapides, le déclin naturel, l’harmonicité préservée. Pas d’effet « lumière artificielle » : juste la justesse des timbres.

Une référence abordable

Les Sonus Faber Sonetto VIII G2 se positionnent comme une alternative remarquable aux Olympica III Nova, leur grande sœur deux fois plus onéreuse. Elles offrent 80 % de leurs performances pour moins de la moitié du prix. Pour qui recherche l’équilibre parfait entre excellence technique et musicalité émotionnelle, elles constituent une évidence.

Elles s’adressent aux mélomanes exigeants qui refusent de choisir entre précision analytique et plaisir d’écoute. Aux amateurs de voix, de jazz acoustique, de classique intime. Mais aussi, grâce à leur grave profond et maîtrisé, aux auditeurs de rock progressif, d’électronique organique, de musiques du monde.

 

Prix public conseillé : 7 890 € la paire
Finitions disponibles à l’Auditorium : Laqué Noir, Wengé, Noyer

Venez les écouter lors d’une session privée à l’Auditorium Hi-Fi Rennes. Seule une véritable écoute vous permettra de saisir ce que les mots peinent à transmettre : l’émotion pure d’une musique magnifiée.